Je vous propose un petit texte à trou sur des titres de chanson de Renaud. C’est une spéciale dédicace à Olivier Nourry qui a visiblement biberonné comme moi de ce poète. Un poète de l’argotique et un frangin hélas descendu aux enfers de la boisson sans pouvoir jamais refaire surface.
A part peut-être un ou deux titres, ce ne devrait pas être très difficile étant donné les indices que j’ai glissés. Je vous donnerai la solution la semaine prochaine. En attendant, vous pouvez faire vos propositions via les commentaires. Il n’y a rien à gagner si ce n’est d’être de mes aminches. Je viens de le réécouter avec Jaws et c’est assez fendard.
le texte
On venait de se taper plusieurs milliers de bornes dans [trou] avec [trou], celle que j’suis son mec, puisqu’on avait fait le trajet [trou]. Et on se traînait toujours derrière ce [trou] qu’on pouvait pas doubler. On se rendait du côté de Marseille, à [trou]. Là-bas, on est entrés dans [trou] pour boire quelques canons. C’est là d’ailleurs que je m’étais amouraché de [trou]. Vous savez celle qui vend des bikinis pourris très chers ? Je lui avais pourtant dit que j’étais [trou], du macadam, et de ma petite [trou] près de Montrouge. On dansait souvent [trou], entraînés par le piano à bretelles. Mais un beau jour, je l’ai mise [trou], ça a mal tourné. Elle s’est mise à fréquenter [trou] qui achètent bio et se prennent pour des artistes. On s’est engueulés avec des mots qui vous retournent la couenne. Elle m’a lancé : « casse-toi tu pues et [trou] » ; une vraie [trou]. Je lui ai dit : « [trou] !» J’me suis retrouvé comme un con avec mes potes [trou], celui qui chiale dans sa bière, [trou], le gosse que j’ai jamais eu, et [trou], le quadra qui prend du bide et des rides. Alors pour me consoler, je suis allé squatter un moment chez [trou], où c’est un peu l’Italie, où je gambergeais comme un [trou], la bouteille à la main, entre [trou] et une boulimie de [trou] en me disant : « putain faudrait que je regagne mon [trou] ! Avec l’ancien combattant et le Trotskiste. Ou alors que je fuis cet [trou]. » C’est à ce moment que j’ai rencontré [trou], au huitième, un 24 décembre tandis que je m’apprêtais à aller [trou], armé de mon manche de pioche, bras dessus bras dessous avec le [trou] qui s’abrutissait à distribuer des cadeaux. Neuf mois plus tard naissait [trou]. Les soirs où j’ai la casquette plombée, j’ai parfois des doutes qu’elle soit bien de moi, parce que c’est tombé au même moment que [trou]. Un vrai vachard à qui je mettrais bien un coup de clé à molette, bien placé entre les deux yeux !
Mots-clefs : jeu, Renaud, texte à trou
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